Vialet.org - Mot-clé - emiBlog personnel de Guillaume Vialet : RGPD, spam et vie privée2023-09-04T14:34:42+02:00Guillaume Vialeturn:md5:9535d818376275b9673fdcc78d8ab0ebDotclearQualité de Spotify, EMI et le piratage, Apple et la musiqueurn:md5:ab771facaabb8b0bd6795a60f3aa16012011-07-27T12:44:00+02:002013-06-15T12:37:03+02:00Guillaume VialetChroniquesappleemigroovesharkmusiquemyspacespotifystreaming<p>Revue de presse de l'industrie de la musique numérique.</p> <h3>De la qualité du <em>streaming premium</em> de Spotify</h3>
<p>Ulysses Shi, un utilisateur averti (et Chinois) de <strong>Spotify</strong>, amateur de musique classique, a mené une enquête sur la véritable qualité du <em>streaming Premium</em> sur cette plateforme. Il livre ses conclusions <a href="http://www.spotifyclassical.com/" hreflang="en" title="Spotify Classical Playlists">sur son blog</a>, qui ne sont pas en faveur de Spotify : seuls 30% des morceaux seraient encodés en 320 <acronym title="Kilobits par seconde">kbps</acronym> !</p>
<p><a href="http://www.spotifyclassical.com/2011/07/spotify-bitrategate-story-so-far.html" hreflang="en">Lire le billet (en anglais)</a></p>
<h3>Résultats financiers d'Apple : la vente de musique reste marginale</h3>
<p>Ce n'est pas un secret : Apple ne tire pas ou peu de profits directs de la distribution de musique numérique. Au contraire, elle est plutôt perçue comme une <em>fonctionnalité</em> de ses périphériques, à l'origine destinée à <strong>assurer les ventes de l'iPod</strong> et aujourd'hui de la gamme iPhone, iPod Touch et bien sûr iPad.</p>
<p>Faut-il y voir la preuve que le marché de la musique numérique ne se développera pas dans le <em>download</em> ? Ou que la musique seule (hors périphérique ou service) a décidément beaucoup de mal à percer ?</p>
<p><a href="http://www.hypebot.com/hypebot/2011/07/look-at-how-little-selling-music-matters-to-apple-chart.html" hreflang="en">Lire la brève sur hypebot</a></p>
<h3>Nouveaux déboires judiciaires pour l’américain Grooveshark</h3>
<p>Un groupe d'éditeurs de musique et d'auteurs-compositeurs américains vient de déposer plainte contre le site de <em>streaming</em> <a href="http://grooveshark.com/" hreflang="en">Grooveshark</a>, qui fait figure de dernier rempart du Web musical gratuit aux États-Unis. <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Grooveshark#Legal_issues" hreflang="en">Un déboire judiciaire de plus</a> pour la compagnie, qui vient s'ajouter au procès intenté contre elle par la maison de disques <strong>Universal Music</strong>. (La plainte peut être <a href="http://www.digitalmusicnews.com/legal/appalseedgrooveshark.pdf">téléchargée ici</a>, <em>ndla</em>.)</p>
<p><a href="http://electronlibre.info/Streaming-Nouveaux-deboires,01365" hreflang="fr">Lire le billet sur ElectronLibre.info</a></p>
<h3>Amy Winehouse : le business de la mort ça se fait, ça ne se dit pas...</h3>
<p>Pour avoir publié un <em>tweet</em> dans lequel il encourageait les membres de sa communauté à télécharger l'album phare <a href="http://www.music-story.com/amy-winehouse/biographie" hreflang="fr" title="Biographie d'Amy Winehouse sur Music Story">d'Amy Winehouse</a> sur la plateforme <strong>Zune</strong>, Microsoft a dû présenter ses excuses. La firme n'est pourtant pas la seule, loin de là, à profiter de la mort de la chanteuse pour dynamiser ses ventes.</p>
<p><a href="http://www.numerama.com/magazine/19409-amy-winehouse-le-business-de-la-mort-ca-se-fait-ca-ne-se-dit-pas.html" hreflang="fr">A lire sur Numerama</a></p>
<h3>Spotify : un succès très variable en Europe</h3>
<p><a href="https://vialet.org/public/musique/streaming/04439552-photo-spotify-europe-mai-2011-comscore.jpg.png" title="Source : comScore / Clubic"><img src="https://vialet.org/public/musique/streaming/.04439552-photo-spotify-europe-mai-2011-comscore.jpg_m.jpg" alt="Source : comScore / Clubic" style="display:block; margin:0 auto;" title="Source : comScore / Clubic, juil. 2011" /></a></p>
<p>A peine lancé sur le territoire américain, Clubic.com fait le point sur l'implantation de <strong>Spotify</strong> en Europe. Selon les pays, le site de <em>streaming</em> légal est plus ou moins populaire avec de grandes disparités suivant les régions.</p>
<p><a href="http://www.clubic.com/telecharger/logiciel-musique-et-streaming/spotify/actualite-435712-spotify-situation-europe.html" hreflang="fr">La suite sur Clubic</a></p>
<h3>Specific Media arrivera t-il à relancer le site MySpace ?</h3>
<p><strong>MySpace</strong>, ancienne fine fleur des réseaux sociaux, a été racheté par <a href="http://www.specificmedia.fr/" hreflang="fr">Specific Media</a>, une régie publicitaire américaine (voir cette <a href="https://vialet.org/blog/post/2011/07/Turntable-MySpace-vendu-des-nouvelles-de-Jiwa">revue de presse</a>). Le site pourra t-il renouer avec le succès ?</p>
<p><a href="http://www.inaglobal.fr/musique/article/specific-media-arrivera-t-il-relancer-le-site-myspace" hreflang="fr">Analyse à découvrir sur Ina Global</a></p>
<h3>Un ancien cadre d'EMI affirme que les pirates sont les meilleurs clients</h3>
<p>L'ancien responsable de la stratégie numérique d'EMI, <strong>Douglas C. Merrill</strong> (et ex <acronym title="Directeur des systèmes d'information">DSI</acronym> de Google), a taclé la politique de la maison de disques au cours d'une conférence donnée en Australie. Il affirme que, dans l'ensemble, les plus actifs sur les réseaux <acronym title="Peer-to-peer">P2P</acronym> sont aussi les plus disposés à consommer de la musique légalement.</p>
<p><a href="https://vialet.org/post/2011/07/" hreflang="fr">Article à lire sur Numerama</a></p>Music social gaming avec EMI, Hadopi fait ses premières victimesurn:md5:093cc9a8b5608d4c2f03fd24d0d22d872011-07-18T17:13:00+02:002013-06-15T12:37:03+02:00Guillaume VialetChroniquesemigooglehadopimusiquemxp4pandorardiospotify<p>Revue de presse de l'industrie de la musique numérique.</p> <h3>EMI ouvre le bal des jeux sociaux avec MXP4</h3>
<p><strong>EMI</strong> est la première major du disque à signer un partenariat en vue de la vente de musique à travers des jeux sociaux utilisant la monnaie virtuelle de Facebook. (<em>Facebook Credits</em>). Et cet accord a été conclu avec la société <strong>MXP4</strong> qui aura en charge d'intégrer les titres de ses artistes comme Lily Allen, Gorillaz, les Jackson 5 ou David Guetta sur sa plateforme <a href="http://apps.facebook.com/bopler-games/" hreflang="fr">Bopler Games</a>.</p>
<p><a href="http://www.guardian.co.uk/technology/appsblog/2011/jul/13/emi-mxp4-social-games" hreflang="en">A lire sur The Guardian</a> (en anglais)</p>
<h3>Musique : le <em>streaming</em> prend le pas sur le téléchargement en France</h3>
<p>Le <em>streaming</em> est aujourd'hui devenu le principal moyen d'écouter de la musique en France. Selon <a href="http://www.gfkrt.com/france/actualites_evenements/actualites/index.fr.html" hreflang="fr">le dernier bilan REC de GfK</a>, 51% des écoutes sur Internet se font désormais en <em>streaming</em>, et non plus à la suite d’un téléchargement (au 2e trimestre). Pour autant, les offres payantes ne parviennent pas encore à convaincre.</p>
<p><a href="http://www.zdnet.fr/actualites/musique-le-streaming-prend-le-pas-sur-le-telechargement-en-france-39762518.htm" hreflang="fr">Lire la suite sur ZDNet</a></p>
<h3>Google va-t-il enfin lancer sa boutique en ligne de musiques ?</h3>
<p><a href="https://vialet.org/public/musique/google/google-music-post.jpg" title="Copyright frandroid.com/Google"><img src="https://vialet.org/public/musique/google/.google-music-post_m.jpg" alt="Copyright frandroid.com/Google" style="display:block; margin:0 auto;" title="Copyright frandroid.com/Google" /></a></p>
<p>Google Music va-t-il passer de l’envoi de musiques dans le <em>cloud</em>, à un vrai concurrent à <strong>Apple iTunes</strong> ? C’est ce que des indices laissés sur le nouvel Android Market laissent croire.</p>
<p><a href="http://www.frandroid.com/actualites-generales/75885_google-va-t-il-enfin-lancer-sa-boutique-en-ligne-de-musiques/" hreflang="fr">A lire sur le site FrAndroid</a></p>
<h3>Face-à-face : Spotify vs Rdio vs Grooveshark vs Pandora</h3>
<p><em>The Next Web</em> nous propose un comparatif des 4 grandes solutions de <em>streaming</em> disponibles outre-Atlantique que sont Spotify, Grooveshark, Rdio et Pandora (ces deux derniers n'étant pas disponibles en Europe). Mais on s'en fiche, on a Deezer. Enfin presque. ;-)</p>
<p><a href="http://thenextweb.com/apps/2011/07/14/showdown-spotify-vs-rdio-vs-grooveshark-vs-pandora/" hreflang="en">Découvrir le comparatif sur TNW</a></p>
<h3>Périlleuse conquête du Far-West pour Spotify</h3>
<p>Alors que le marché de l'abonnement à des services de musique en ligne ne parvient toujours pas à décoller aux États-Unis, le suédois <strong>Spotify</strong>, dont le lancement sur le territoire américain est imminent, affiche des ambitions qui paraissent démesurées à ses concurrents. Mais le succès remporté en Europe par la <em>start-up</em> était tout aussi improbable. L'opération devrait donc faire figure de véritable « crash test » pour le modèle <em>freemium</em> dont elle s'est faite le héraut.</p>
<p><a href="http://www.electronlibre.info/Perilleuse-conquete-du-Far-West,01350" hreflang="fr">Lire le billet de Philippe Astor sur ElectronLibre.info</a></p>
<h3>Convoqué par Hadopi, il crie à l’injustice</h3>
<p>Il fallait bien une première victime collatérale... « <em>J'étais furieux quand j’ai reçu ce courrier</em> » : Robert Tollot, 54 ans, professeur de sciences économiques et sociales au lycée François-Mauriac de Forez (Loire), vient d'être convoqué par la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (<a href="http://www.hadopi.fr/" hreflang="fr">Hadopi</a>), pour récidive de téléchargement illégal.</p>
<p><a href="http://www.leparisien.fr/societe/audio-convoque-par-hadopi-il-crie-a-l-injustice-14-07-2011-1532287.php" hreflang="fr">A lire (et voir) sur Le Parisien</a></p>
<h3>Licencié pour avoir téléchargé illégalement de la musique au travail</h3>
<p>Ah non, deux ! En appel, le 31 mars dernier, la justice a confirmé le licenciement de l'aide comptable Mickaël P. « pour faute grave ». En cause, le téléchargement de fichiers musicaux avec le logiciel <strong>eMule</strong> depuis son poste de travail. B-)</p>
<p><a href="http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/67834/date/2011-07-14/article/licencie-pour-avoir-telecharge-illegalement-de-la-musique-au-travail/" hreflang="fr">La suite sur le site des Inrocks</a></p>Turntable, banc d'essai, SFR et EMIurn:md5:648fce4b8b0d3ce14761bafb5b55205d2011-06-28T12:34:00+02:002013-06-15T12:37:03+02:00Guillaume VialetChroniquesechoprintemisfrspotifyturntable<p>Revue de presse de l'industrie de la musique numérique.</p> <h3>Echoprint : la reconnaissance musicale gratuite et ouverte</h3>
<p>Le fournisseur de nombreux services de musique en ligne, <a href="http://echonest.com" hreflang="en">The Echo Nest</a>, s'est associé au site de téléchargement <strong>7digital</strong> et <a href="http://musicbrainz.org/" hreflang="en">Musicbrainz</a> afin de lancer une nouvelle offre : <strong>Echoprint</strong>. Ce service permettra à travers une <acronym title="Application programming interface">API</acronym>, la reconnaissance de morceaux via un catalogue de 13 millions de titres. Et ce, gratuitement et en <em>Open Source</em>. Du soucis pour <strong>Shazam</strong> qui peine à trouver un modèle économique...</p>
<p><a href="http://techcrunch.com/2011/06/23/the-echo-nest-hatches-echoprint-an-open-source-music-fingerprinting-service/" hreflang="en">A lire sur TechCrunch</a> (billet en anglais)</p>
<h3>Les plateformes de musique en ligne au banc d'essai</h3>
<p>Quelle plateforme d'écoute de musique en ligne pour quelle utilisation ? La Croix passe pour vous en revue les différents sites de <em>streaming</em> disponibles sur le Web français (la journaliste est loin d'être exhaustive, <em>ndla</em>).</p>
<p><a href="http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Internet/Les-plateformes-de-musique-en-ligne-au-banc-d-essai-_NG_-2011-06-22-666564" hreflang="fr">A lire sur La-Croix.com</a></p>
<h3>Coup d'arrêt outre-Atlantique pour Turntable</h3>
<p><a href="https://vialet.org/public/musique/turntable/Screen-shot-2011-06-06-at-21.46.38-.png" title="Capture d'écran de Turntable.fm"><img src="https://vialet.org/public/musique/turntable/.Screen-shot-2011-06-06-at-21.46.38-_m.jpg" alt="Capture d'écran de Turntable.fm" style="display:block; margin:0 auto;" title="Capture d'écran de Turntable.fm, juin 2011" /></a></p>
<p>Le plus gros buzz du Web musical depuis Spotify vient de subir un brutal coup d’arrêt, avec le blocage de l’accès à <strong>Turntable.fm</strong> hors du territoire des États-Unis. Un véritable <em>coïtus interruptus</em> pour de nombreux internautes non américains, qui montraient déjà les premiers signes d’une très forte addiction à ce nouveau service de <em>streaming</em> « en chambre ».</p>
<p><a href="http://www.electronlibre.info/Coitus-interruptus-pour-le,01319" hreflang="fr">A lire sur ElectronLibre.info</a> et sur <a href="http://gigaom.com/2011/06/25/turntable-fm-if-off-limits-to-non-us-music-fans/" hreflang="en">GigaOM</a> (en anglais)</p>
<h3>Turntable.fm: découverte, partage et ping pong musical</h3>
<p>Cette <em>startup</em> est décidément très à la mode... Gabriel Hallé de <a href="http://www.tea-ms.com/" hreflang="fr">Teams</a>, revient parler pour le site <strong><em>Don't believe the Hype</em></strong> de <a href="http://turntable.fm" hreflang="en">Turntable.fm</a>, un concept vraiment abouti de plate-formes musicales.</p>
<p><a href="http://virginieberger.com/2011/06/turntable-fm-decouverte-partage-et-ping-pong-musical/" hreflang="fr">Lire la suite sur le site de Virginie Berger</a></p>
<h3>EMI : les enchères sont ouvertes !</h3>
<p>C'est officiel depuis le début de la semaine ! La maison de disques <strong>EMI</strong> est à vendre. Dans un communiqué publié lundi (20 juin, <em>ndla</em>), la major anglaise, passée sous le contrôle de la banque américaine <strong>Citigroup</strong> il y a quelques mois, annonce que le conseil d'administration de sa holding va explorer les options stratégiques qui se présentent à elle, « <em>y compris une possible vente, une recapitalisation ou une introduction en bourse de la compagnie</em> ».</p>
<p><a href="http://www.musiqueinfo.com/les-news/bizness/emi-les-encheres-sont-ouvertes-.html" hreflang="fr">A lire sur Musique Info</a></p>
<h3>Le cadeau aux ayants droit examiné à l'Assemblée le 4 juillet</h3>
<p>C'est le 4 juillet prochain que les députés examineront le projet de loi sur la « répartition des contentieux et allégement de certaines procédures juridictionnelles ». Le texte déjà voté par le Sénat contient une nouvelle arme juridique accrochée à la ceinture des ayants droit.</p>
<p><a href="http://www.pcinpact.com/actu/news/64315-franck-riester-ordonnance-penale-aveu-hadopi.htm" hreflang="fr">La suite sur PC INpact</a></p>
<h3>Spotify et SFR : présentation de l'offre conjointe</h3>
<p>Le rapprochement entre l'opérateur <strong>SFR</strong> et l'offre de streaming en ligne <a href="http://www.spotify.com/fr/" hreflang="fr">Spotify</a> (qui annonce <strong>13 millions de titres</strong> disponibles) est consommé : SFR a en effet mis en ligne une page de <em>teasing</em> dont la teneur exacte nous sera révélée le 5 juillet prochain. Les packs les plus intéressants seront sans doute liés à la nouvelle formule d'abonnement « <em>Carré</em> » de l'opérateur.</p>
<p><a href="http://telecharger.musique.sfr.fr/spotify/presentation.action" hreflang="fr">Voir la page produit chez SFR</a></p>
<p><em>Crédit photo : article du blog <a href="http://cupofscrews.com/2011/06/06/turntable-fm/" hreflang="fr">Cup of Screws</a></em> (qui explique d'ailleurs très bien le concept de Turntable.fm :-) )</p>Guvera, retour sur la startup australeurn:md5:c8bda87f05d45013c51f44758db164ba2011-03-22T00:59:00+01:002013-10-25T12:33:13+02:00Guillaume VialetMusiquebeezikemiguveramp3musiqueuniversal<p>Il y a un an se lançait aux États-Unis la start-up <strong>Guvera</strong>, après une bêta de quelques mois en Australie.</p> <p><img src="https://vialet.org/public/musique/guvera-cover.png" alt="Guvera cover" style="display:block; margin:0 auto;" title="Guvera cover, mar. 2011" /></p>
<p><a href="http://guvera.com" hreflang="en" title="Guvera.com">Guvera</a> est un nom qui ne doit probablement rien vous évoquer. C'est pourtant avec <a href="https://vialet.org/blog/tag/beezik" hreflang="fr" title="Billets taggés Beezik sur Vialet.org">Beezik</a> et <a href="http://beta.echolize.com/" hreflang="en">Echolize</a> une des rares offres de téléchargement gratuit (et immédiat) de musique sur le Web, sans <acronym title="Digital Right Management">DRM</acronym> évidemment.</p>
<h3>Guvera, acteur du « tout-gratuit » financé par la pub</h3>
<p>Cette société australienne s'est lancée sur son marché en <strong>décembre 2009</strong> afin de roder son service tout en capitalisant sur les artistes locaux. Après deux levées de fonds totalisant 30 millions de dollars, elle a très vite mis le cap sur les <strong>États-Unis fin mars 2010</strong> avec <a href="http://www.youtube.com/watch?v=oNwCgJ-Z7rg" hreflang="en" title="Claes Loberg interviewé sur Fox Business">de grosses ambitions</a> : y détrôner tous les acteurs du marché.</p>
<p>Pour ceux qui ne connaissent pas les principes de fonctionnement du « Ché » de la musique numérique, un <a href="https://vialet.org/blog/post/2010/03/Guvera-le-Che-du-telechargement-en-ligne">précédent billet</a> vous présentera le service qui se veut une alternative au téléchargement pirate.</p>
<p>Le magazine <a href="http://www.billboard.com/" hreflang="en">Billboard</a> a d'ailleurs classé Guvera en <strong>8ème position</strong> des <a href="http://www.hypebot.com/hypebot/2010/08/billboard-names-10-best-digital-music-startups.html" hreflang="en" title="Billet sur Hypebot">meilleures startups musicales</a> de l'année 2010.</p>
<h3>Vers une troisième levée de fonds de $9 millions</h3>
<p>Malgré les sommes déjà levées il y a à peine un an, la société a lancé fin octobre 2010 une augmentation de capital afin de récolter au mieux <strong>9 millions de dollars</strong> auprès de ses investisseurs initiaux (via <a href="http://www.ammainvest.com/" hreflang="en">AMMA Private Investment</a>) ainsi que de nouveaux entrants.</p>
<p>Le dossier financier nous en apprend plus sur la situation actuelle de Guvera, ses freins ainsi que ses ambitions. Le premier objectif est de sécuriser les contrats passés entre Guvera et les majors <strong>EMI</strong> et <strong>Universal Music</strong> aux États-Unis et en Australie (pas moins de <strong>$700,000</strong> seraient ainsi consacrés à ces contrats signés dans l'hypothèse d'une levée de fond minimale d'un million de dollars).</p>
<p>Les fonds levés, s'ils devaient atteindre les objectifs les plus optimistes, serviraient également à convaincre <strong>Sony-BMG</strong> d'ouvrir son catalogue dans ces deux pays et <strong>Warner</strong> en Australie seulement (la major étant particulièrement frileuse face aux sites « gratuits »). Du point de vue musique justement, le document fait état d'un tout petit million de morceaux MP3 encodés en 256 <acronym title="Kilobits par seconde">kbps</acronym>, mais la société a annoncé disposer de <a href="http://twitter.com/Guvera/status/36751616946216960" hreflang="en">3 millions de titres sur Twitter</a> en février dernier.</p>
<p>Guvera révèle aussi ses intentions d'explorer d'autres produits que la musique (films et séries TV) et de développer des applications mobiles afin d'y permettre le <em>streaming</em> de titres (le <em>streaming</em> sera à mon sens le cheval de bataille de l'année 2011 pour bien des startups). Guvera a aussi ouvert <strong>une antenne en Angleterre</strong> où elle négocierait les droits d'accès aux catalogues de musique.</p>
<p>Côté utilisateurs, bien que la startup se félicite de recruter 10 000 nouveaux utilisateurs par mois, elle ne comptait que <strong>160 000 membres</strong> en janvier 2011 tous pays confondus (<a href="http://twitter.com/Guvera/status/22412835019563008" hreflang="en">cf. annonce sur Twitter</a>). Ils étaient 120 000 en octobre. C'est extrêmement peu sur un créneau aussi porteur que le gratuit, comparé aux 1,2 millions de membres de <strong>Beezik</strong> lancé quelques mois plus tôt mais sur un marché français considérablement plus petit et sans réel effort de communication.</p>
<h3>Des taux de clics de 10% et plus</h3>
<p>Les études de cas qui illustrent le dossier financier nous révèlent que le taux de clic s'échelonne entre 7% (pour <strong>American Express</strong> qui est aussi client de <a href="http://freeallmusic.com/" hreflang="en">Free All Music</a>) jusqu'à un remarquable 40% ; la moyenne des cas repris correspond plutôt à un <strong>taux de clic de 10~12%</strong>. Mais est-ce cependant l'exception ou la règle du système Guvera ?</p>
<p>L'entreprise, qui espère être profitable fin 2011-début 2012, fait état d'un chiffre d'affaire très modeste : <strong>17 000 dollars</strong> de ventes réalisées en 2010 (chiffre à prendre avec beaucoup de précautions). Ce chiffre peut s'expliquer par la nécessité pour un annonceur d'une part de maîtriser le concept particulier des <em>chanels</em> développé par la startup, et d'autre part la difficulté d'évaluer le <acronym title="Return On Investment">ROI</acronym> d'une opération relativement coûteuse (plusieurs milliers de dollars, chaque titre téléchargé étant évidemment payé par l'annonceur).</p>
<p><a href="https://vialet.org/public/musique/page-de-Guvera-brochure.jpg" title="Extrait de la brochure commerciale de Guvera"><img src="https://vialet.org/public/musique/.page-de-Guvera-brochure_m.jpg" alt="Extrait de la brochure commerciale de Guvera" style="display:block; margin:0 auto;" title="Extrait de la brochure commerciale de Guvera, mar. 2011" /></a></p>
<p>Il est d'ailleurs intéressant de jeter un œil à leur <a href="https://channels.guvera.com/" hreflang="en">documentation commerciale</a> qui met l'accent sur <strong>la fidélisation client</strong> quitte à faire une entorse à son modèle publicitaire original, diversification probablement imposée par le marché. Une démarche <acronym title="Business to Business">B2B</acronym> - sans passer par le recrutement coûteux et la qualification de membres - aurait sans doute été plus judicieuse.</p>
<p>C'est d'ailleurs sur ce créneau que la société française <a href="http://www.myfangroup.com/" hreflang="fr">MyFanGroup</a> s'est tout de suite positionnée. Mais sur ce marché, Guvera a devant elle d'autres concurrents aux États-Unis : <a href="http://musicinteractive.com/" hreflang="en">Music Interactive</a> et <a href="https://vialet.org/blog/post/2010/12/A-la-decouverte-de-FreeAllMusic" hreflang="fr" title="Billet de présentation du concept de Free All Music">Free All Music</a>...</p>
<h3>Quelques enseignements tirés de cette année d'exploitation</h3>
<ul>
<li><strong>La musique représente 3/4 des besoins en trésorerie</strong> de la société, c'est un poids considérable et un frein au développement de toute startup officiant dans le monde de la musique numérique.</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>Le tout-gratuit n'est pas synonyme d'inscriptions spontanées</strong> et en nombre. Il aura fallu sponsoriser un roadshow pour que Guvera voit enfin son taux d'inscription grimper, malgré une couverture médiatique supérieure ou égale à celle de <a href="http://www.beezik.com/" hreflang="fr" title="Site Web de Beezik">Beezik</a>. Le processus d'accès à la musique est donc capital (téléchargement immédiat et illimité sur Beezik, limité et au final différé sur Guvera) en matière d'acquisition d'utilisateurs.</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>Convaincre les annonceurs d'utiliser un nouveau support publicitaire en ligne prend nécessairement beaucoup de temps</strong>. Le point mort ne sera atteint qu'après deux années d'activité selon les prévisions optimistes de Guvera. Les moyens humains et financiers liés à la commercialisation de ses produits représentent (après le développement de la plateforme en 2008-2010) le second poste de dépenses de la société, juste derrière la musique.</li>
</ul>Premier MusicNet.Work : un bilan mitigéurn:md5:0b324e7c32ed2a8615aa7216228f4a862011-02-22T09:11:00+01:002013-10-25T12:34:11+02:00Guillaume VialetMusiquecantineemimp3musicnetworkmusiquemxp4spotify<p>Hier soir se tenait à <a href="http://lacantine.org/" hreflang="fr">la Cantine</a> à Paris, le premier opus du <a href="http://musicnetworks.org/" hreflang="fr">MusicNet.Work</a>, défini par ses promoteurs comme étant <em>le rendez-vous parisien des acteurs de la musique et du web mixant débats, workshops, networking et rencontres artistiques</em>.</p> <p><img src="https://vialet.org/public/musique/music-net-works.png" alt="Logo du MusicNet.Work" style="display:block; margin:0 auto;" title="Logo du MusicNet.Work, fév. 2011" /></p>
<p>Une très bonne initiative que ces réunions moins formelles à l'écart des grands événements comme le <strong>Midem</strong> et qui devraient permettre plus d'échanges et de dialogue. C'est ce que j'espérai, tout au moins.</p>
<p>Le thème de ce premier <strong>MusicNet.Wrork</strong> était : <strong>Le MP3 est mort, vive l’URL ?</strong> En d'autres mots, le téléchargement est-il devenu obsolète face au <em>streaming</em> et la dématérialisation complète de la musique.</p>
<h3>Les intervenants</h3>
<p>Le panel des intervenants était relativement bien équilibré avec major, label, artiste (<strong>Gotan Project</strong>), start-ups, journaliste. Toutes ces personnes étant bien entendu aussi consommatrices de musique ;-)</p>
<p>J'ai essentiellement retenu les interventions de <strong>Yvan Boudillet</strong>, d'<a href="http://www.emimusic.fr/" hreflang="fr">EMI France</a> (au digital business development) qui a parlé de la longue traîne, du manque de données sur les habitudes de consommation de leurs clients et de la nécessité de bâtir un relationnel plus fort. Pas un mot sur les exclusivités comme celle accordée à iTunes pour les <strong>Beatles</strong>, sur les fameuses avances à 6 chiffres demandées par les majors, la pauvreté relative du catalogue numérique alors qu'on espère bénéficier des effets bénéfiques de la <strong>longue traîne</strong>.</p>
<p><strong>Gilles Babinet</strong> a beaucoup parlé de <a href="http://www.mxp4.com">MXP4</a>, sa société, et du <em>social gaming</em> qui est le nouveau cheval de bataille de cette start-up qui n'a pas réussi à imposer son nouveau format musical, justement à mi-chemin entre le MP3 et l'URL, pour reprendre l'objet de ce débat. Curieux de ne pas en avoir profité pour expliquer ce qui a fait échouer cette très bonne initiative, qui toujours selon Gilles, est la solution au problème actuel (donner de la valeur au numérique).</p>
<p><strong>Laurent Bizot</strong> (<a href="http://www.noformat.net/" hreflang="fr">No Format</a>) qui n'a malheureusement pris la parole qu'une seule fois, représentait les « petits » labels, c'est-à-dire après les artistes ceux qui souffrent le plus de la crise du disque. Beaucoup d'émotion dans son témoignage. On a entendu le fameux <em>leitmotiv</em> du nombre de streams nécessaires sur Deezer pour financer un album (222 millions pour la petite histoire), ce qui n'a même pas fait réagir <strong>Annina Svensson</strong> de <a href="http://www.spotify.fr" hreflang="fr">Spotify France</a> assise en face de Laurent, mais qui a bien fait bruisser Twitter. Pas vraiment de débat contradictoire, donc.</p>
<p>Citons ensuite <strong>Franz Tournadour</strong> de <a href="http://www.playlive.fm/">Playlive</a> que j'ai découvert grâce à cet événement, et qui a notamment travaillée avec Gotan Project, groupe représenté hier soir par <strong>Philippe Cohen Solal</strong> avec la double casquette de producteur et d'artiste, <strong>Romain Becker</strong> de <a href="http://www.believe.fr" hreflang="fr">Believe</a> et <strong>Antoine El Iman</strong> de <a href="http://www.noomiz.com" hreflang="fr">Noomiz</a>.</p>
<h3>Un débat plutôt consensuel</h3>
<p>Le débat a vite tourné court, sachant que <strong>tous étaient plus ou moins d'accord sur le fait que l'URL était plus intéressante que le MP3</strong> : capacité à tracer les écoutes (on a aussi bien évoqué le <acronym title="Customer RelationShip Management">CRM</acronym>, le marketing que les suggestions faites à l'auditeur), que la qualité - critère essentiel - qui peut être atteinte en <em>streaming</em> grâce aux débits actuels, que les méta-données (ici un faux ami en ce qui concerne la musique à mon sens) pouvaient être très riches en ligne vs le fichier, « perdu sur un disque dur » (sic).</p>
<p>A noter que Philippe Cohen Solal qui n'aime pas le MP3 (décidément !) est resté très attaché au vynil et a défini le CD Audio plus comme un produit qu'un objet musical. On aurait justement aimé que l'on parle plus d'objet musical, dématérialisé ou pas.</p>
<p>On s'est beaucoup focalisé sur ce que rapporte le <em>streaming</em> aux artistes et labels sans obtenir de réponse claire (aucune info sur le chiffre d'affaires de Spotify, on sait juste qu'au niveau mondial <strong>45 millions d'euros</strong> ont été reversés aux labels en 2010). Pour Spotify, le véritable enjeu est notamment la taille du catalogue, ce qui donne plus de sens encore à mon dernier <a href="https://vialet.org/blog/post/2011/02/La-guerre-des-chiffres-8-millions-de-titres-pour-Deezer-et-apres" hreflang="fr">billet sur la guerre des chiffres</a>.</p>
<p><strong>Hadopi</strong> n'a pas été évoquée un seul instant, malgré la présence d'EMI. On aurait aimé avoir l'avis de la major sur ce sujet. Et bien sûr il a de nouveau été question de taxer les <acronym title="Fournisseurs d'accès à Internet">FAI</acronym>. L'arlésienne de la musique !</p>
<h3>Pas assez de questions-réponses</h3>
<p>Après une heure trente de prises de parole successives d'environ 5 minutes par intervenants, qui ont globalement fait la promotion de leurs services, une petite session de questions-réponses a permis de relever le débat en toute fin de soirée : attaque sur l'approche purement marketing du débat, reproche sur l'absence totale de l'artiste et de la musique dans les discussions, avec une question simple : « <em>sans artiste, qui fera la musique ?</em> », la gestion des droits collectifs qui pourrait rétribuer tous les artistes, la musique comme simple produit d'appel pour d'autres services, etc.</p>
<p>Aucune réponse intéressante ne sera donnée, pas même par Gilles Babinet directement attaqué par une personne dans le public. Gilles avait fait une sorte de <em>seppuku</em> ;-) en « avouant » avoir bien profité de la vente de sonneries au début des années 2000. On peut saluer son franc-parlé mais était-ce le lieu idéal pour cet exercice ?</p>
<p>Gilles, encore, a lâché une petite bombe en révélant que <strong>l'accord entre Spotify et SFR serait signé</strong>, plongeant alors dans l'embarra une Anna Svensson qui manquait un peu de répondant.</p>
<h3>Vers un second rendez-vous</h3>
<p>Le prochain opus de MusicNet.Wrork pourrait se tenir fin mars-début avril (souhaitons-le car malgré les critiques, c'est une excellente initiative qu'il faut soutenir). Souhaitons que les organisateurs fassent des efforts sur :</p>
<ul>
<li>le débat : que les échanges soient plus poussés entre les intervenants, quitte à se couper la parole,</li>
<li>qu'il y ait plus de débats contradictoires car l'industrie du disque et de la musique numérique en a besoin,</li>
<li>qu'une plus grande place soit accordée aux questions-réponses, de nombreux journalistes ou blogueurs avaient fait le déplacement et on posé de bonnes questions restées sans réponse,</li>
<li>une interaction entre les tweets (<a href="http://search.twitter.com/search?q=%23MNW1">#MNW1</a>) et les intervenants (réponse aux questions, réactions, etc.) serait intéressante ;</li>
<li>une salle plus grande ou plus de chaises, j'ai encore mal au dos ;-)</li>
</ul>
<p>Bravo aux <a href="http://musicnetworks.org/comite-dorganisation/" hreflang="fr">organisateurs</a> et <a href="http://musicnetworks.org/partenaires/" hreflang="fr">sponsors</a> de la soirée et à la prochaine édition !</p>