Je suis sans doute vieux jeu : je ne supporte pas les fins. Qu'il s'agisse d'un film, d'un roman ou d'un séjour, d'un dossier, d'un siècle ou d'un amour, les fins me blessent bien plus qu'il ne faudrait. J'ai beau tenter de me contrôler, me dire que certaines fins ne sont que d'apparence, de façade, que derrière la cassure éphémère se cachent, prêtes à jaillir, les forces du renouveau, rien n'y fait : elles me laissent amputé à jamais.
Eric Halphen, in Sept Ans de Solitude, lignes que j'aurais pu moi-même écrire...