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La révolution numérique, contrairement à la révolution industrielle, est permanente : l'état-nation qui a eu le temps de s'adapter aux profonds changements de la révolution industrielle - en apportant une réponse aux conflits sociaux, aux inégalités manifestes ou en instaurant une meilleure répartition des richesses - n'est plus adapté à ces constants changements.

Prenez par exemple le monde de la finance : l'optimisation fiscale rendue possible grâce aux échanges informatiques instantanés affranchis de frontières physiques et qui échappent d'une part aux contrôles et d'autre part aux impôts et autres taxes.

Il faut donc une nouvelle forme de puissance publique en mode « agile », avec des boucles de feedback, où le maillon le plus petit pourra faire progresser la société grâce, notamment, à la publication systématique des données publiques (où deux modèles « s'affrontent » : l'OpenData et l'API).

Cette « révolution de la data » donnera alors au citoyen ce que la déclaration de 1798 (article VI) lui avait déjà en théorie accordé : la démocratie directe et participative.