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Le blindé léger, destiné à la reconnaissance ou à un appui infanterie, le blindé moyen équipé soit d'un canon court (appui infanterie) ou d'un canon anti-char, le blindé lourd, chasseur de char par excellence mais très peu manœuvrable (particulièrement en ville) et enfin le canon auto-moteur qui reprend les caractéristiques des chars : léger, anti-char, d'appui, etc. Sa caractéristique principale étant l'absence de tourelle rotative.

Composition de votre groupe de combat blindé

La composition idéale de votre groupe de combat devrait comprendre 2/3 de blindés moyens et 1/3 de blindés lourds (si disponibles). Bien employé, un blindé moyen peut venir à bout de n'importe quel char lourd, à condition que la supériorité numérique et la surprise lors de l'engagement soient avec vous. A l'inverse, un blindé lourd pourra tenir tête à un nombre supérieur de blindés moyens pour peu que vous le placiez en position défensive idéale (en embuscade dans une ville, avec un ligne de tir dégagée en rase campagne).

Les différences entre blindés moyens et lourds évoluera tout au long de la guerre, notamment du côté Soviétique ou l'absence de blindé lourd moderne sera compensée par des chasseurs de chars en 1942-1943. Côté Allemand, il faudra tout simplement attendre 1943 pour voir l'armée dotée de son premier blindé lourd, le Tiger.

Mais une bonne conception tactique de l'attaque vous donnera la possibilité de vous passer totalement de chars lourds, à condition d'avoir suffisamment de points en réserve afin de combler vos pertes...

Enfin, un blindé moyen et bien évidemment lourd étant difficilement remplaçables, faites-les toujours précéder par des unités d'infanterie mobile (si possible équipée d'armes anti-char), d'engins blindés rapides (semi-chenillés, voitures blindées) ou de blindés légers. Ce type d'unité rapide pourrait débusquer un blindé ennemi sans risquer d'être systématiquement détruit.

Retenez bien...

  • qu'il vous faut surveiller le niveau de munitions embarquées, notamment pour le IS-2, le StuG III ou tous les blindés Allemands lors de la défense de Berlin ;
  • un chasseur de char immobilisé est virtuellement hors de combat car il lui est impossible de pivoter son canon - protégez donc ses flancs ;
  • les blindés soviétiques ont une cadence de tir nettement inférieure à celle de leurs homologues allemands, ceci étant du d'une part à des équipages de moins grande valeur, à une tourelle plus exiguë ou mal conçue (pour le T-34, par exemple), et à certains types de munitions employés (notamment pour les chasseurs de chars SU-122 ou SU-152) ;
  • plus un blindé est lourd, plus difficile sera sont déplacement en milieu urbain - il pourra même lui arriver d'être immobilisé par des obstacles ;
  • attention aux forêts, aux palissades, vous risquez d'y casser une chenille (irréparable en combat) - préférez le déplacement sneaking dans ces environnements peu praticables ;
  • un tir indirect sur un bâtiment peut provoquer des dommages au char situé à proximité.

Les différents degrés de dommages d'un char

  • canon ou mitrailleuse enrayée (jammed), réparable par l'équipage ;
  • moteur gelé (particulièrement vrai pendant le rigoureux hiver 1941-1942) ;
  • véhicule bloqué après une mauvaise manœuvre (par exemple, en traversant un gros obstacle) ;
  • problème mécanique de l'arme principale ou secondaire(s), réparable par l'équipage ;
  • arme principale ou secondaire(s) détruite par un tir au but (généralement dans la tourelle) ;
  • armes secondaires détruites (tourelle ou caisse) ;
  • immobilisation (après un tir direct - caisse, chenille, mort ou incapacité du conducteur - ou indirect - en visant un bâtiment proche du char) ;
  • équipage touché (chef de char, assistant, conducteur, artilleur, etc.).

L'équipage d'un véhicule immobilisé aura tendance à fuir l'engin si aucune unité de commandement se trouve à proximité d'elle et qu'elle subit le feu de l'ennemi. Un blindé évacué est perdu (mais pas son équipage qu'il vous faudra protéger dans sa retraite).

Conseils tactiques :

  • si vous êtes sûr de votre supériorité numérique et/ou de votre puissance de feu, concentrez tous vos chars sur une crête ou dans une zone dont l'horizon est le plus dégagé possible afin d'éliminer rapidement toute opposition qui se présenterait à vous (méthode du peloton d'exécution) ;
  • utilisez toujours vos blindés par paire, ou mieux, par groupes de trois, vos chars auront ainsi la possibilité de se couvrir mutuellement et bénéficieront de plusieurs tirs sur un objectif avant que celui-ci ne tire ou ne recharge pour faire à nouveau feu ;
  • évitez d'exposer vos flancs et vos arrières, parties les moins bien blindées ;
  • utilisez les bâtiments afin de couvrir vos flancs ou tout autre obstacle qui romprait la ligne de mire des unités adverses ;
  • pendant la première moitié du conflit, approchez-vous le plus possible de l'adversaire avant d'engager le combat et faire feu à bout portant afin d'augmenter la puissance de destruction de vos armes (ce conseil est particulièrement vrai pour les Allemands) ;
  • (dans le cas des Soviétiques, face aux monstres allemands de la fin du conflit ou des Allemands au début de la guerre) vous n'aurez pas forcément de deuxième chance après un coup manqué : concentrez donc au maximum votre puissance de feu sur une unité avant d'engager un deuxième adversaire ;
  • supervisez toujours vos manœuvres spéciales, par exemple les marches arrières, car l'intelligence artificielle peut vous réserver de drôles de surprises (comme présenter son flanc à l'ennemie, par exemple, ou faire brusquement un tour à 360°) ;
  • lorsque vous déplacez vos blindés, faites-les toujours précéder par des unités d'infanterie afin de dégager les zones propices à des embuscades : mieux vaut sacrifier une unité d'infanterie entière qu'un blindé (une bonne unité valant environ 15 à 30 points quand un char moyen en vaut de 80 à 100).

Bonnes parties !