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Qu'on se le dise, Edgar Bronfman Jr., P-Dg de Warner Music Group ne souhaite pas voir son catalogue distribué à travers des sites de streaming ou de téléchargement gratuits.

Les services de streaming gratuits ne sont pas une bonne chose pour l’industrie et, aussi loin qu’ira Warner Music, nous ne leur accorderons pas de licence. Ce n’est pas le genre d’approche que nous allons soutenir à l’avenir.

Cette déclaration, faite début 2010 a logiquement mis un frein au support du modèle controversé de la gratuité chez Warner.

Accusé de vampiriser les ventes et de dévaloriser la musique, la major s'est ainsi efforcé « de ne pas proposer une offre gratuite tellement convaincante que le consommateur ne verra pas la valeur ajoutée de la version payante selon le vice-président et responsable de la stratégie numérique de la major.

Beezik met donc à la disposition de son audience une partie des catalogues d'Universal Music, EMI et plus récemment Sony Music en téléchargement gratuit, mais protégés par des DRM en 192 Kbps, ce qui n'est pas le cas de catalogues indépendants ou de plus petites maisons de disque qui elles poussent du MP3 très compressé (192 Kbps VBR).

Le tout représente environ 5,8 millions de morceaux disponibles (voir ce précédent billet), trois fois moins que ce que propose iTunes Store, leader du secteur.

Pourtant, une discussion sur les forums de Beezik fait état de la présence de plusieurs artistes de la major sur ce site. Et l'on peut effectivement trouver Linkin Park ou encore Seal en téléchargement, qui sont bien des artistes (indirectement) distribués par Warner Music.

Finalement, c'est sur Twitter que Beezik a quasiment confirmé l'arrivée (partielle ?) du dernier des Big Four en faisant état d'une prochaine annonce.

Il faut croire que le succès de la start-up, rachetée par le groupe Ebuzzing et la garantie offerte par les DRM auront su convaincre Warner Music France. Affaire à suivre.