J'avais déjà évoqué dans ces colonnes les pratiques du service marketing du site SeLoger (propriété du groupe Axel Springer) qui m'avait d'office abonné aux offres de ses partenaires quand la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique exige un consentement explicite.
Conservation de données personnelles non accessibles
Cette fois-ci, la newsletter à laquelle je n'étais pas abonné m'a non seulement été envoyée sur mon adresse dédiée au service immobilier d'Axel Springer mais aussi sur une ancienne adresse e-mail renseignée en premier lieu.
Voici les deux captures d'écran des réglages sur le site SeLoger.com :
Ainsi que :
Notons au passage que SeLoger propose deux pages de réglages des abonnements, a priori identiques.
Cet envoi en double exemplaire révèle d'une part que les paramètres de l'utilisateur ne sont pas pris et compte et, plus grave, que des données personnelles sont stockées et utilisées sans que l'internaute ne puisse y accéder et dont il a déjà demandé la suppression (via une mise à jour).
Notons que cet e-mailing a été poussé par la société eCircle qui était responsable de certains envois multiples d'Arthur Media Group.
Enfin, il n'y a aucune mention légale ni aucun lien de désabonnement présent dans les deux e-mailings. Il est donc impossible d'exercer son droit de retrait de cette base.
1 De Martin -
Désormais, je laisse systématiquement des adresses de suivi personnalisées partout où je m'inscris. À défaut de ne pas se voir inscrit d'office, le tri du spam est plus facile, et on sait qui cède quelle adresse à qui.
2 De Guillaume -
@Martin : C'est une très bonne méthode Martin. Merci pour ton commentaire et cette astuce !