Capture d'écran du site Smartdate

Le site de rencontres Smartdate aura fait couler beaucoup d'encre mais très peu de sites auront suivi jusqu'au bout et dans les détails ce feuilleton qui aura secoué le Landerneau du Web français, y compris ceux ayant ouvert leurs tribunes à son fondateur.

Des péripéties très peu couvertes par la presse spécialisée

En premier lieu, FrenchWeb aura ouvert ses pages à celui qui ambitionnait de « ringardiser » un Marc Simoncini et son site de rencontres Meetic grâce au connecteur social de Facebook mais sans faire état de la fermeture du site un an plus tard.

Le Journal du Net aura lui aussi couvert cette rocambolesque histoire mais du seul point de vue de son ex P-Dg sans vraiment s'intéresser au fond de l'affaire, ni à l'avis des business angles, des salariés ou des prestataires qu'ils soient français ou d'outre-Atlantique. Sans même parler des utilisateurs du service dont je faisais partie.

Seul le blog (aujourd'hui fermé) TechCrunch France aura interviewé les différents protagonistes de ce feuilleton, notamment 360° Capital Partners et certains des business angels ayant participé aux différentes levées de fonds, dont les co-fondateurs de Priceminister, Pierre Kosciuscko-Morizet et Pierre Krings.

De nombreux reproches y ont été formulés à l'encontre du P-Dg de Smartdate dans la pléthore de commentaires laissés sur les différents billets de TechCrunch de la part d'anciens collaborateurs ou prestataires qui se seront parfois répandus de manière nauséabonde.

On ne saura donc pas ce qui a poussé Smartdate à monétiser sa base de données en la louant à de nombreuses sociétés, en opposition avec les conditions générales d'utilisation du site et le choix des internautes ni ce qu'il est advenu de ces données après la fermeture du site.

Une interdiction de gérer de 4 ans

Capture d'écran d'un des nombreux spams poussés sur la base de SmartdateC'est un jugement du tribunal de commerce de Paris intervenu le 23 octobre dernier interdisant à son P-Dg toute gestion d'entreprise française pour une durée de 4 années qui clôture cette pénible histoire de spam.

La base de données des anciens membres site aura cependant eu le temps d'être revendue (notamment l'adresses e-mail et le prénom), comme d'autre blogs ont pu aussi en témoigner. Au jour d'aujourd'hui, force est de constater que mes données personnelles anciennement confiées à Smartdate sont toujours commercialisées en toute illégalité.

Nombreuses sont les sociétés peu scrupuleuses, compte tenu de la publicité faite autour de cette fermeture fin 2011, qui ont acquis illégalement cette base de données afin d'y pousser leurs messages publicitaires : eDarling, Fotochat, Cupid.com, ParAffinite.com, etc.

L'annonce légale publique est disponible sur le site du BODAC à cette adresse.